En ce beau dimanche matin j'arrive au gymnase de Cabessut, lieu du départ. Et en attendant "Le" Jain Mârc et "La" Christineu, une drôle de sensation me "brouille l'écoute". Sur les 600 coureurs présents pour ce trail... Y-z'ont tous le maîme assênt ! C’est moi maintenant, l'estranger du Nôord.
Enfin apparut la voiture du Coâcheu. Lui aussi avait "l'écoute brouiller" ... "méé je t'avais dis de tourner tout droit à gauche... maintenang on'est en retard Jain Mârqueu !"
Pas de Trail pour le Coâcheu, 2 raisons :
Pas de Trail pour le Coâcheu, 2 raisons :
- un mollet à plat
- un cerveau embué par 150 km avé La Christineu (y m'a même confié que la présence de Mumu lui manquait... c'est dire s'il est atteint !)
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| Recto |
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| Verso |
C'est donc sous une tempête de soleil que nous partons après les gars du 25 km vers 10:00.
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| Pour doubler dans un Trail ... |
A la 1ère montée ça coincent, on marche à la queue-leu-leu, le sourire est encore la...
Puis subrepticement cela s’accélère, la longue file s'étire.
Malgré la sente étroite il y a
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| ... c'est à la fin de la cote ! |
des possibilités de doubler.
Les sensations du Trail reviennent surtout dans la descente. Je m'aperçois que
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| Sun, Trail & Fun... |
j'ai intérêt à être souple car le terrain est sec même sérieusement caillouteux, mais c'est si bon de courir enfin sous le soleil depuis ces misérables semaines de gris et de pluies. Puis c'est le rude paysage minéral du Lot avé une végétation de maquis. Ben... tiens y'en a un derrière moi qui chute dans un buisson de genet juste avant une voie de chemin de fer... sans dommage mais avec fracas ! On cours "âprement" entre les rails de cette voie abandonnée. Cailloux anguleux et traverses pourries empêchent tout ajustement de la foulée.
La 2nde côte s’avère plus grasse. L'humidité et les murs de buis l'attestent, nous sommes dans l'ubac de cette colline. Néanmoins le souffle commence à être court mais le mental s'accroche à la vue magnifique d'un Cahors sous un horizon sans nuage.
Enfin le superbe pont de Valentré et son diablotin nous accueille !
Nous sommes au 8ème kilomètre et on va longer les berges du Lot. C'est paradoxalement durant ces 2,5 km que j’accuse un coup de mou... Impossible de relancer sur ce plat ! Une foulée aussi flasque que certaines fesses des diablotines de Tranquiloute que je nommerais pas. Euh... après une courte réflexion, finalement toutes !
Le diable se cache dans les détails !
La 3ème pente au kilomètre 10 fut un enfer. L'angle de la pente ne permet aucune reprise ni des jambes lourdes ni d'un filet de souffle. Les épaules se voûtent sous la fatigue cumulée, la vision n'est autres que le prochain pas sur l'escarpement d'une marche ou d'une pierre branlante que tu vas écraser de ton pied... Le cerveau sait qu'il reste que 2 bornes mais cette fichue montée n'en finit pas.
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| Je suggère aux organisateurs de faire des dossards "bavette" pour la prochaine édition ! |
Puis enfin la descente trop abrupte et trop pierreuse sursautant un cerveau endolori, raidissant les muscles. On retrouve enfin une route pour finir avec une foulée bizarre sur le prolongement de la voie de chemin de fer en amont. L'arrivée est là... voire très las !
Faire 12km en ... 1:41' Y'a comme un lézard Lotois, un diable Suisse ou un Tranquilou du Val de Marne déprimé !
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| Lapinou et Christineu cobayes heureux des laboratoires Heineken ! |
Je sais que certain(e)s esprit(e)s chagrin(e)s, "germano-pratin(e)"* nous reprochent cette revigorante pratique ... que des jalouxes !
Mais à l'instar de certaines "Star du Mojito", nous c'est de la saine nutrition sportive... toutes les études le démontre ! D’ailleurs, Christineu très soucieuse de son bien-être intellectuel et physique a mis en pratique ses capacités d’absorption de ce breuvage depuis de longues dates.
* de Saint Germain des près
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| 5L au 12km sans émission de CO2... |
Le Coacheu a effectivement réaliser un constat sans équivoque : "Té... tu vois Jain Nenry c'est bien saimple, la voiture ell' consomme moinsss, ell' va plus vite, pi tout droit sans rieng dire et sans ronfler ! "
L'autre constat que je dresse et plus amer sur ma capacité à jauger un "petit trail", du coup je me demande quel surnom doit-on me donner parmi les Tranquilous :
Nonobstant cette déconvenue Trailesque, je suis très heureux de l'avoir fait et j'ai adoré cette sortie. Une organisation bien réglée et présente sur le parcours. Le cadre et la diversité sont au rendez-vous. J'espère y participer l'année prochaine avec plus de Tranquilous.
Ici pour toutes les photos !